Le secteur hôtelier guinéen, qui se relève peu à peu des conséquences de la pandémie de COVID 19, doit faire face à des défis. La facture d’électricité en est un. Certains responsables estiment à plus de 30% la part de l’électricité dans les coûts mensuels. Ces factures que ces hôtels trouvent exorbitantes sont-elles vraiment de vraies factures ? Est-ce une facturation de la part de réseaux d’agents malhonnêtes qui sucent à la fois les établissements hôteliers payeurs et la Guinéenne d’électricité qui devrait bénéficier des payements ? La question se pose et devrait trouver une réponse adéquate. En attendant, les établissements hôteliers s’en plaignent.
Heureusement pour eux que les autorités sont à leur écoute. L’Office National du Tourisme (ONT) et le Ministère de l’Hôtellerie et du Tourisme ont institué une rencontre périodique avec les promoteurs des hôtels et autres établissements de restauration. Un rendez-vous où toutes les préoccupations du secteur sont exposées. Ces rencontres permettent d’abord à tous les acteurs de s’imprégner des réalités et de trouver ensemble des solutions dans des commissions techniques de travail.
La culture de paiement de la facture du courant électrique doit être renforcée. Le gouvernement en fait d’ailleurs une préoccupation à travers des politiques de sensibilisation et d’installation de compteurs. Mais EDG doit, à son tour, écouter les nombreuses dénonciations évoquant des facturations fantaisistes et exorbitantes.
M’Bonet
